Les ateliers du Projet Alimentaire

Découvrez 2 ateliers mis en place par Grand Lac pour construit le projet alimentaire.

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Atelier 1 – Terres agricoles & agriculteurs

Les objectifs de cet atelier : 

  • Faire se croiser les regards des acteurs concernés.
  • Identifier les besoins essentiels non encore satisfaits, ou dont les actions sont à faire évoluer.

Comment favoriser l’accès au foncier, l’installation et la transmission, les bonnes conditions de vie et de travail ?

Mieux connaitre, cibler et anticiper les mutations foncières :

  • Développer un outil de veille foncière alliant suivi de ventes et informations techniques (qualité des sols, accès à l’eau…) avec pour objectifs de mieux connaitre et préserver les terres à forte valeur agronomique.
  • Organiser des réunions de concertation entre exploitants pour une meilleure répartition des terres (distance au siège d’exploitation, terres incultes…).

Assurer dans la durée l’utilisation du foncier :

  • Informer et sensibiliser les propriétaires fonciers de leurs droits et obligations pour favoriser la signature de baux agricoles.
  • Moyen/Long terme (2025)

Organiser le portage foncier :

  • Créer un outil de portage intégrant acquisition, portage et rétrocession du foncier agricole.
  • Organiser la reconquête de friches à fort potentiel agricole.

Quels moyens pour favoriser la diversification des productions et les nouvelles installations ?onnes conditions de vie et de travail ?

Accompagner l’installation :

  • Assurer une organisation administrative simple avec une entrée unique permettant d’accéder à l’ensemble des informations (foncier agricole, accompagnement dans l’installation, gestion des espaces…).
  • Développer un accompagnement d’ingénierie économique pour accompagner le développement des jeunes exploitations.

Favoriser la mutualisation des outils :

  • Aider à l’acquisition de matériel collectif (exemple : matériel de défrichage Grand Chambéry).

Intégrer l’activité agricole dans les documents de programmation urbaine :

  • Intégrer la mixité des activités aux documents de programmation urbaine (zones d’activités économiques, opération d’aménagement programmée…).

Favoriser le salariat :

  • Favoriser l’accès au logement pour les ouvriers agricoles saisonniers.
  • Accompagner la recherche de main d’oeuvre – communiquer sur les métiers agricoles du secteur.

Accompagner les installations et la diversification :

  • Créer des zones de tests, d’expérimentations sur la diversification.
  • Organiser des partages d’expériences entre agriculteurs.

Atelier 2 – Le lien fourche / fourchette

Les objectifs de cet atelier : 

  • Faire se croiser les regards des acteurs concernés ;
  • Identifier les besoins essentiels non encore satisfaits, ou dont les actions sont à faire évoluer..

L’introduction et la valorisation des produits locaux dans la restauration.

Développer l’offre en produits :

  • Financer les projets collectifs agricoles (productions, organisations, équipements, transformation, logistique…).

Favoriser l’interconnaissance entre les producteurs et les restaurateurs/acheteurs publics :

  • Créer un annuaire professionnel des producteurs, des grossistes et acheteurs intégrés à la démarche.
  • Diffuser un catalogue des produits agricoles orientés vers la restauration

Travailler auprès de la restauration collective :

  • Adapter la commande publique aux capacités de l’offre du territoire (marché public et organisation en cuisine).

Structurer la commande locale :

  • Déployer des outils assurant le lien entre offre et commande locale, en s’appuyant sur les initiatives existantes (plateforme MIAM, plate-forme régionale, Bio d’ici…).
  • Adapter les services de cuisine collective aux besoins induits par l’introduction des produits locaux et de saisons.

L’introduction et la valorisation des produits locaux dans les formats de distribution alimentaire ?

Créer des débouchés locaux :

  • Développer les relations économiques entre filières (animales et végétales) et entre territoires (Grand Lac, Département, Région) pour favoriser les synergies (transports, outils de transformation…).
  • Engager des rencontres thématiques entre producteurs, acheteurs et leurs intermédiaires (grossiste, coopératives…) pour mieux identifier les attentes et contraintes des différentes parties.

Développer les productions :

  • Favoriser le développement et la structuration des filières fruits et légumes par la formation et l’aides aux investissements collectifs.
  • Accompagner les démarches visant à aboutir à l’obtention d’agréments sanitaires et de certification qualité (produits laitiers, produits carnés, Haute Valeur Environnementale, Bio par exemple).

Sécuriser les débouchés locaux :

  • Aboutir à des contrats économiques tripartites producteurs/intermédiaires/ distributeurs ou à des contrats directes collectifs de producteurs/ ,distributeurs.

Favoriser l’innovation :

  • Accompagner techniquement/juridiquement/économiquement les jeunes entreprises dans leur phase développement.
  • Faciliter la mise en réseau des entrepreneurs oeuvrant dans le domaine alimentaire et développer les partenariats publics privés autour du transfertdiffusion d’information/formation/conseils.